Qu’est-ce que la thérapie en réalité virtuelle ?
La réalité virtuelle vise à refléter la réalité et à créer un monde à la fois immersif et interactif. Le succès est déterminé par la capacité de l’expérience numérique à simuler l’environnement du monde réel qu’elle tente de recréer. Le réalisme de ces environnements VR est parfois saisissant tant il se rapproche de la réalité. Dans une étude révolutionnaire, des chercheurs ont constaté que les éléments numériques sont presque indiscernables des nôtres. Après tout, les systèmes de VR induisent des réponses physiologiques et psychologiques mesurables grâce aux modifications des hormones de stress et d’autres états biologiques. Visuellement, les composants du système de VR fonctionnent en symbiose pour créer des illusions sensorielles simulant avec plus ou moins de succès la réalité. Elles semblent authentiques, car elles obtiennent des réponses cérébrales et comportementales à partir de la stimulation virtuelle, véritable reflet du monde réel. Non seulement les expériences visuelles et auditives paraissent très réelles, mais il est aussi possible de toucher les objets dans le monde virtuel. Les gants haptiques fournissent un retour d’information à la fois en termes de texture et résistance, sensation qui simule l’interaction physique au sein de l’environnement numérique. Une telle interaction dynamique permet à l’utilisateur de s’engager avec l’environnement VR d’une manière plus naturelle et intuitive tout en donnant l’impression d’y être, et ce n’est qu’un début.
Une nouvelle combinaison sensorielle
La Teslasuit ressemble à s’y méprendre à une combinaison de plongée, mais est décrite comme étant plus proche d’un ordinateur portable à fleur de peau. Mieux encore, elle est électrifiée. Elle exerce une activité sur le système musculaire (mouvement, réchauffement, refroidissement) selon les besoins pour apporter à un scénario une touche de réalisme à couper le souffle. Si elle a une valeur évidente pour les joueurs en termes d’expérience de jeu inédite, la VR peut également fournir des environnements d’entraînement profondément immersifs dans le monde réel pour les personnes exerçant des professions dangereuses telles que les astronautes et les secouristes ou pour les athlètes qui tentent d’optimiser leurs performances. L’équipe d’assistance peut surveiller les mouvements, la fréquence cardiaque et d’autres indicateurs en temps réel ou hors ligne pour une analyse ultérieure approfondie. Le potentiel pour le thérapeute est tout aussi passionnant. En effet, les interventions traditionnelles dans le domaine de la santé mentale pourront être associées à une technologie de pointe pour placer les clients dans des situations sûres, contrôlées et écologiquement valides. Par conséquent, la VR offre un environnement viable et précieux pour recréer en toute sécurité l’anxiété et d’autres sentiments complexes. Cependant, le potentiel de la réalité virtuelle pour simuler des situations et des interactions sociales est illimité. En effet, la VR peut transporter le porteur dans pratiquement n’importe quelle simulation riche en contexte tout en conservant le contrôle des variables et tandis que l’expérience immersive semble parfaitement crédible pour l’utilisateur, les enregistrements d’IRM fonctionnelle comparent les réactions psychologiques avec l’activité cérébrale si nécessaire. En cas de succès d’une approche si novatrice, la thérapie VR pourra sans doute traiter l’anxiété, le TSPT, les phobies et la dépression bien plus efficacement que tout ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. Une réalité virtuelle, image du monde réel, oui, mais comment ?
Comment cela fonctionne-t-il ? Un regard sur la psychologie sous-jacente
La VR fonctionne, car elle offre un retour sensoriel numériquement créé à partir du monde artificiel pour remplacer nos expériences quotidiennes. Pour se sentir vraiment ancré, les systèmes incluent généralement deux affichages visuels : un pour chaque œil, qui diffèrent légèrement, comme c’est le cas lorsque nous regardons n’importe quel objet dans le monde réel. Pour vous rendre compte, regardez votre doigt en fermant un œil, puis l’autre. Remarquez-vous un léger décalage de l’image ? Notre cerveau prend les entrées (artificielles ou réelles) des deux yeux pour créer une représentation mentale en 3D. Le monde virtuel est rendu plus réaliste grâce à l’ajout d’informations sensorielles supplémentaires : les stimuli auditifs entrent par les deux oreilles pour créer un son surround spatial en 3D couplé au retour haptique généré par la sensation de contact physique. Peut-être que la partie la plus fascinante de la VR réside dans la possibilité d’interaction du porteur avec l’environnement. En bougeant la tête, en pointant, en saisissant un objet ou même en redirigeant le regard, nous pouvons modifier l’environnement qui se trouve à notre portée. Le degré d’immersion sensorimotrice reflète la quantité de stimulation physique que nous ressentons par la mobilisation de nos sens et la sensibilité du système à recevoir des informations sur notre façon de nous mouvoir. Par conséquent, le sentiment de réalité dépend de la qualité et de la quantité de l’expérience sensorielle et de notre capacité à interagir avec l’environnement.
Mais pourquoi cela semble-t-il si réel ?
Tout simplement parce que nous nous sentons présents au sein de ce milieu numérique. La présence a été jusqu’à ce jour un signe de notre expérience quotidienne dans la réalité, comme le fait d’être assis en train de lire cet article ou de marcher dans un environnement virtuel. Tandis que l’immersion, quant à elle, fait référence au niveau d’avancement technique du kit VR, la présence est psychologiquement et physiologiquement éprouvée au cœur de l’expérience. Autrement dit, plus l’expérience est immersive, plus nous nous sentons ancrés. Cette présence accrue est liée à de multiples zones cérébrales, notamment une activation plus élevée dans le cerveau pariétal, zone cruciale pour le traitement spatial, la navigation et l’intégration des informations sensorielles pour former une perception unique. La VR nous paraît réelle, car pour le cerveau, elle existe bel et bien.
Un regard sur la thérapie d’exposition à la VR et les phobies
Les phobies sont régulièrement traitées à l’aide de la thérapie d’exposition. Celle-ci consiste à introduire de manière contrôlée une situation ou un objet que le patient redoute. Le traitement commence généralement par l’imagination par le patient de ce dont il a peur, puis par l’augmentation progressive de la présence physique du stimulus phobique. Au fil du temps, à mesure que le client perçoit un plus grand contrôle sur l’environnement, il acquiert un sentiment de maîtrise de ses peurs. Cela fonctionne dans la VR tout aussi bien que dans le monde réel. Imaginez le contexte suivant : des balcons et des toits virtuels ont été créés pour traiter les personnes souffrant d’acrophobie (une peur extrême des hauteurs). Ainsi, pas de risque de les placer dans un environnement réellement dangereux. Ils gardent le contrôle de leur expérience et avancent pas à pas au cours de leur thérapie, mais cela ne s’arrête pas là. Les environnements de VR ont également réussi à traiter d’autres phobies, notamment :
- l’arachnophobie, une peur intense des araignées ;
- l’aviophobie, une peur extrême de l’avion ;
- l’agoraphobie, la peur des espaces ouverts et des situations sans issue ;
- la claustrophobie, une peur intense d’être enfermé dans de petits espaces ;
- la glossophobie, la peur de parler en public.
Bien qu’il existe encore une certaine incertitude quant à savoir si les environnements virtuels produisent le même niveau de réponses stressantes que leurs homologues physiques, ils continuent de s’avérer être des outils de traitement efficaces. A mesure que la VR s’améliore, la disparité entre les expériences numériques et celles du monde réel se réduit encore. Pour le thérapeute, la VR devient un outil précieux pour faciliter et contrôler l’engagement émotionnel des patients tout en travaillant sur leurs peurs, leur anxiété et leurs traumatismes, mais aussi pour assurer la formation thérapie réalité virtuelle dont les praticiens de demain auront besoin dans le cadre de leurs nouvelles pratiques thérapeutiques. Si vous souhaitez, vous aussi, passer à la vitesse supérieure et en savoir plus sur la réalité virtuelle et ses nombreux bénéfices, nous vous invitons à vous rendre sur notre site en cliquant sur le lien suivant : formation réalité virtuelle.
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